samedi 18 juillet 2009















Qu'est-ce que la passion sinon un état d'être? Un excellent outil de communication? Une maladie qui se doit d'être contagieuse? Une redoutable manifestation d'un envoûtement? Un doux exutoire d'affliction? Un sujet qui offre une opportunité d'abuser de beaux mots compliqués???


La passion DOIT se manifester. Nous fouetter. Nous bousculer. Nous emporter. Nous enivrer. C'est la démonstration de la vie dans sa forme la plus démesurée. C'est le pince-moi je rêve, c'est l'adrénaline, c'est l'orgasme, c'est le coup de poignard aux tripes; c'est la paralysie, ça fait mal, ça brûle, ça fait hurler; c'est moi qui s'emporte. Ça vous prend sans pitié pour ensuite vous laisser le supplier de ne pas vous abandonner.

C'est chien la passion.

Bon. On pourrait aussi simplement supposer que la passion, c'est aussi l'art, l'art de chacun. Ou plutôt l'art comme gouvernail de notre passion. Faut être vachement passionné pour coucher son trouble sur du papier ou sur des gammes. Et en plus, ça se manifeste rarement dans une zone confort. C'est dire si ça urge, si ça gicle d'envie de sortir.

Je m'emballe encore. Tant pis. Si je lutte contre le sommeil à 3 heures du matin à regarder un gus dessiner, assisse sur un plancher sale et raide pour mon popotin qui réclame une chaise depuis des heures, c'est que ce gus est fascinant et que je veux qu'il me contamine avec sa passion. Fuck le popotin!

Nous sommes VIVANTS. Rappelez-vous en, même si ça fait mal parfois.

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