mercredi 5 août 2009

Expérimentation avec le gros astre émetteur de trop de UV...

Là, je suis en train de pouvoir le regarder, prudemment. J'avais en tête de l'espionner en ayant tout de même envie de ses rayons énergisants sur ma peau.

Notre relation avec le soleil est toujours paradoxale. Il nous rend parfois heureux d'être en vie mais il sait aussi nous faire beaucoup de tort. On a de temps en temps envie de le confronter, mais dès qu'on le fait, il s'imprime dans notre rétine et nous aveugle momentanément, se reproduisant sur tout ce qu'on tente alors de fixer pour le chasser de notre esprit.

Moi je l'aime à petites doses, sous de la 60 en vaporisateur, sous des lunettes noires et plus souvent qu'autrement, du côté sombre du trottoir. Voici un adversaire dont j'ai appris à me méfier. Mais bon, personne ne lui résiste éternellement. Il appelle parfois une quasi béatitude; c'est irrésistible ça. Il n'y a qu'à voir la tête des gens quand il fait tout bourgeonner en mai, alors qu'on émerge à peine de notre léthargie hivernale. Les gens sont alors invariablement sous le mode sourire. Un gros sourire idiot.

Mais le soleil n'est rien sans son antagoniste pluie, que j'apprécie bien davantage. Mais ça c'est une autre histoire qui viendra certainement. Quelque part en octobre.

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