samedi 28 novembre 2009

Le chat est un animal solitaire.

Je le sais, j'ai déjà logé un troupeau de quatre félins. C'était vachement territorial.

L'homo sapiens peut aussi être une bête bien adaptée à la solitude, s'il cesse bien entendu de redouter ses moments en marge. Je le sais ça aussi car je les ai crains longtemps.

Cette photo fut prise au même endroit que celle du 25 juillet. C'était un billet sur la solitude justement. Je commençais à peine à l'apprivoiser. Même endroit mais pas du tout le même contexte. En fait, quand j'ai capturé minou ici présent, j'étais accompagnée d'une autre primate bipède de sexe féminin.

Etre seule me permet maintenant de savourer davantage les moments où je suis avec d'autres. Et vice-versa. Bon, je sais que ça sonne comme un affreux cliché pourtant je suis réellement arrivée à harmoniser mon monde intérieur à celui que je partage avec les autres. D'ailleurs, je ne suis pas peu fière de constater que cela m'a pris à peine 4 mois à accomplir ceci alors que j'avais des années de rattrapage à faire.

Quand on est seul, l'univers entier s'ouvre à soi. On se pointe la tête sur le bord de la porte et on décide si on tourne à gauche ou à droite. C'est une constellation de magnifiques petites décisions qui nous permettent un plein contrôle sur notre vie.

De grosses phrases pour dire la liberté.

Mais immanquablement, dans toute cette liberté, l'humain finit par piétiner. Dorénavant insatisfait, il ressent le besoin de partager. Il veut tester sa pensée, comparer ses impressions, mesurer sa place dans l'univers. Il est alors prêt aux compromis; il fréquente.

Naturellement, chacun d'entre nous avons des seuils de contrôle et d'insatisfaction qui nous sont propres. Mais quel joli chaos lorsque nos univers entrent en collision.

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