mercredi 28 avril 2010

Aujourd'hui, Tzina était fière de me montrer les jolis bijoux qui lui servent de chaussures.

Serge m'a dévoilé son pouce de 54 ans de gamer (c'est le faute à son fils).

Mélanie a enfin mis la main sur la musique qui berce sa tête depuis des jours. Et elle va me faire découvrir ça sous peu.

Lise m'a reproché d'être partie.

Carole trippe vraiment trop sur les Canadiens, je me suis accrochée 2 fois dans son pouce rouge en styrofoam géant.

Catherine va mieux dormir ce soir maintenant qu'elle a réglé mon problème de carte graphique.

Et là vous regardez le spectacle privé que m'a gracieusement offert Marianne en décembre dernier.

Des collègues de travail.

Parfois, certains d'entre eux deviennent plus que ça. Heureusement, car nous passons davantage de temps avec ces gens-là qu'avec ceux qu'on a choisi d'aimer ou de mettre au monde.

Je n'ai jamais compris ces gens qui viennent tout bonnement puncher à l'usine. Ne les cherchez pas à 16h31, ils sont déjà dans le métro.

Y'a aussi ceux qui marquent d'un gros X sur un calendrier toutes les journées de boulot qui s'achèvent.

L'image est si forte que je vois presque Clint Eastwood s'échapper d'Alcatraz...

Et libérez-nous du boulot à 65 ans, AMEN...

Certes, ce n'est pas palpitant à tous les instants, mais nous sommes tous dans le même bain.

Ce matin par exemple, j'ai eu une pensée en me réveillant pour Annabelle qui devait déjà être devant ses écluses. Ça m'a permis de me botter hors du lit.

Le travail nous définit, nous nourrit, il fait de nous des bêtes sociales; il nous autorise à se regarder dignement dans le miroir en encaissant notre chèque de paie. Et il nous permet justement de savourer ces samedis matin à se prélasser dans nos draps chauds et réconfortants.

J'aime parler de mon travail, j'en suis fière. On m'y confie des responsabilités, on me prête une confiance, je me fais un devoir de me montrer à la hauteur.

Ça n'a rien d'un discours anti-prolétariat; je n'ai juste pas envie de me réveiller dans 20 ans en me disant que je déteste ma vie.

Je veux que ma vie m'appartienne, dans toutes ses minutes et toutes ses secondes.

Et puis les danses modernes dans les toilettes de restaurant, ça fait des jolis avantages marginaux.

2 commentaires:

  1. C'est jolis, tes mots! C'est quoi le travail si on peut pas AU MOINS s'y amuser un peu ?

    Jme disais bien que je reconnaissais ce toupet de quelque part...De mon front surement!? Voilà!

    Je dansais quoi la-dessus? Du lyrique o_O
    lol. Je t'en improviserai tout plein dans le passage au travail

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  2. ou au karaoké du 14 mai prochain???

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