dimanche 11 avril 2010

Fils est un tireur.

C'est ainsi qu'on nomme les manieurs de sabre/fleuret/épée.

C'est très impressionnant que d'observer son petit chat se battre en duel.

Il découle une certaine noblesse du spectacle de l'escrime. Peut-être est-ce avoir avec la blancheur de l'attirail? Ou bien serait-ce les fondements de sa forme moderne dans la France du 13e siècle?

Les mouvements sont très gracieux. Presque aériens. L'agilité, d'une importance primordiale, est toute naturelle chez les enfants.

L'escrime va chercher des qualités peu valorisées auprès des enfants, telles que la tactique, l'anticipation et la maîtrise de soi.

C'est un peu comme jouer aux échecs mais en ayant besoin de souplesse et d'une force puissante dans les jambes.

On doit saluer et donner la main à son adversaire après bataille, sinon on risque l'expulsion. On donne dans le fair-play donc, et ça c'est tout un défi lorsqu'on a 9 ans et qu'on veut à tout prix gagner... Il faut savoir demeurer cordial dans la défaite.

Petit chat bondit mais seulement au moment choisi, il ne se gaspille pas en parade. Il sait déceler la faiblesse et l'exploiter. Il laisse souvent l'autre venir s'enfoncer dans la faute technique, en encaissant le pincement du touché mal placé de la mouche de son adversaire, lorsqu'il constate que ce dernier est en train de perdre son sang-froid et sa concentration.

Mais il sait aussi esquiver magnifiquement; ses épaules roulent à volonté, se soustrayant ainsi aux plus habiles coup de son compétiteur.

Mais surtout, la règle d'or ici est de réfléchir avant d'agir.

Une autre belle valeur sous-estimée... de la population en général...

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