dimanche 18 avril 2010

Quelle jolie rouille.

La couleur crée les humeurs. Y'a des milliards de théories à ce sujet. Pourtant, interprétez-les comme vous le voulez, personnellement, je me couvrirai toujours de foncé et il n'y aura jamais un rose que j'apprécierai, sous aucun contexte et dans aucune circonstance.

Wiki dit que la couleur est en fait une perception subjective de l'oeil. C'est une interprétation de fréquences lumineuses.

J'ai envie de dire que la façon dont on perçoit la couleur est le reflet de notre façon d'interpréter la réalité.

Un peu chien pour les daltoniens. Et encore, il existe de multiples degrés de daltonisme. Est-ce qu'on nuance volontairement sa vie via ce genre d'anomalie?

Et lorsqu'on est atteint d'une crise de photophobie? On a perdu toute notion de nuance et le moindre stimuli devient une torture?

Les couleurs comme outil de mesure de votre tolérance à la nuance?

Ma théorie se défend. En ce qui me concerne, je n'ai aucun intérêt pour la nuance, je laisse ça aux juristes...

Moi j'aime porter le noir car il absorbe tout et ne reflète rien, il gère par en-dedans, sous le couvert du trop opaque.

Par contre, j'aime couvrir mon univers de couleurs riches, foncées et rutilantes. Je veux que le piquant m'entoure mais sans s'emparer de moi.

Et je n'aime que ce qui est foncé car ça force à adopter une position tranchée; parce que ça jure, parce que ça contraste.

Un certain Jean Ray disait du rose que c'était le bâtard du rouge triomphant.

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