mercredi 30 septembre 2009

L'amitié.

Comment discourir avec suffisamment de noblesse d'un si grand avantage marginal de la vie?

Une alliance, une camaraderie, un compagnonnage, une fraternisation, une sympathie; l'exercice est stérile.

C'est certes un amour inconditionnel parce qu'un amour qu'on choisit, un amour qui ne s'impose pas au nom d'une quelconque convention.

Un amour qu'on ne force pas pour combler un vide.

Un amour qui ne trahira pas puisque jamais il n'ose se nourrir d'attentes et qui, de surcroît, va nous le remettre au centuple.

Il y a de ces personnes à qui l'on révèle le plus laid, à qui l'on dévoile l'inaccessible.

De ces personnes qu'on irait cueillir dans le creux d'une ruelle malfamée sans broncher et sans poser de questions.

De ces personnes qu'on se surprend à vouloir tout près malgré des univers entiers nous séparant.

De ces personnes sans reproche, sans ton sentencieux bien qu'implacables lorsqu'il le faut alors qu'il serait si facile d'être complaisants.

Fidèle, disponible, sincère, magnanime, indulgent, réconfortant...

Merci à ceux qui remplissent ces rôles dans ma vie, vous saurez vous reconnaître.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire