mercredi 23 septembre 2009

Lorsqu'on est gratifié par un de ces moments de je m'en foutisme prodigieux où tout pourrait arriver sans que cela ne puisse nullement nous atteindre, parce qu'on est rendu tellement ailleurs, loin, haut...

Priceless, dirait MasterCard

Je veux vous entretenir d'un sujet que je maîtrise bien mal: le bonheur.

L'état de grâce si, ça, j'assure. Mais le bonheur, c'est un effort constant que beaucoup d'entre nous sommes trop paresseux, lâches, misérables, masochistes ou pathétiques pour déployer.

C'est tellement plus facile de se complaire dans son trouble, d'être défaitiste, résigné, insensible, détaché, amorphe.

Je suis dorénavant déterminée à définir le bonheur, et j'en découvre le mode d'emploi dans une foule de petites pensées auparavant insoupçonnées:

1-lâcher prise
2-prendre ce qu'on m'offre sans en demander davantage
3-aller chercher le meilleur dans chaque personne gravitant dans mon univers sans m'attendre à ce qu'aucune d'entre elles puissent combler toutes mes envies
4-accepter de ne pas pouvoir faire le bonheur des autres malgré eux (ça, c'est carrément volé à Sartre)
5-définir mes limites et me résoudre à ne plus les franchir
6-comprendre que tout arrive pour une raison et en capitaliser (ouf, la vilain mot!) les conséquences

Bon, je vais bien finir par sortir de l'adolescence...

Dans une extrême candeur et à travers chacun de ses mots habilement soupesés, Eels résume parfaitement le bouleversement qui m'habite, ce qui fait que je me permettrai donc de le citer:

There's nothing that i wanna do
More than get along and be with you
Trouble with dreams is they don't come true
And when they do they can't catch up to you

You don't need a thing from me
But i need something big from you
'cause you know i've got
An awful lot of big dreams

I'm walking down a lonely road
Clear to me now but i was never told
Trouble with dreams is you never know
When to hold on and when to let go

If you let me down it's alright
At least that leaves something for me
'cause you know i've got
An awful lot of big dreams

This is the life that i must lead now
Crossing fingers and wiping brow
Trouble with dreams is you can't pretend
Something with no beginning has an end


C'est pas facile être heureux. Et en même temps, c'est d'une désarmante simplicité.

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