samedi 19 juin 2010

Le concept est certainement flou aussi.

À chaque fois que je croise ce fucking mur, il me questionne. Oui, certes, des tas de trucs me questionnent, mais là, c'est carrément un constat.

L'auteur à bonbonne de cet énoncé vient de mettre la barre tellement haute qu'il vient carrément de dresser un mur entre nous et le bonheur.

Qui oserait se commettre avec un «absolument», sans une once d'hésitation en guise de réponse à ça??

Pas moi en tout cas.

Et tant mieux.

J'anticipe maintenant les foulées qui me ramènent à la maison et par lesquelles je croise ce dessous d'autoroute car il est devenu un espèce de reality check.

C'est ma nouvelle sonnette d'alarme.

Celle par qui je vais impérativement éviter l'anesthésiant tranquille du déni et du confort aveugle.

Comme les anniversaires et les saisons qui passent ne suffisent plus à me rappeler combien le temps file plus vite que monsieur 87, je cherche ce coup de poing qui forcera mon examen.

Quand vais-je décider que ma vie, dans tout ce qu'elle m'aura offert afin de m'étourdir, me «suffit»?

Et est-ce que je veux voir ce jour arriver?

Quand vais-je renoncer aux larmes qui grugent, épuisée d'émotions en montagnes russes, pour m'accoter sur une montagne et reprendre mon souffle?

Et est-ce que j'ai réellement besoin de ça?

Quand vais-je m'ordonner d'ouvrir les valves de mon monde intérieur afin d'arriver à en vulgariser son contenu, confrontant ainsi mon univers à celui des magnifiques humains qui me côtoient?

Et devrais-je faire ça?

Si je n'ai rien pour fouetter le gros chat douillet qui sommeille inconsciemment en moi, ne risquais-je pas la petitesse, la banalité, l'insignifiance??

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