jeudi 10 juin 2010

Celle-là, je ne lui ai tellement rien fait qu'elle est demeurée IMG_1417.jpg.

Pas de titre.

Pas besoin de la rebaptiser car la surprise fut de taille lorsque téléchargée sur ma grosse pomme.

Tout y est déjà. Nul besoin de rajouter ou de trafiquer.

Le mouvement, la gravité, la vitesse, la lumière, l'émotion, les couleurs. Et des tonnes de lois de la physique que je ne maîtrise guère et qui me faisait trembler la main en déclenchant.

Tout y est parfait, comme ma surprise.

J'ai pourtant toujours eu horreur de l'improviste, de ces choses qui vous tombent dessus et qu'on a pas su voir venir et prévoir. Ces situations qui vous pognent les culottes à terre, celles pour lesquelles nous n'avons pas le temps de nous confectionner un air composé et impassible.

Je suis en train de changer d'idée.

J'en suis à me rendre compte que les possibilités sont infinies lorsqu'on décide d'embrasser la surprise.

Lorsque nous sommes en quête d'intensité dans tout ce qui est à notre portée, il faut capituler devant ce qui naît sous nos yeux. Laisser les filtres au vestiaire, assumer notre tête qui trahira nos émotions les plus secrètes.

Rester à découvert.

Assumer les bas comme les hauts.

N'avoir aucune idée de ce qui vient après. J'ai toujours cru que ça signifiait une perte de contrôle sur mon environnement. Et peut-être que c'est précisément ce que ça implique en fait.

Et alors?

Fuck that.

Je ne peux pas tout contrôler. Et puis d'ailleurs, j'ai envie que la vie m'en fasse baver et qu'elle me fasse hurler de plaisir. Je ne vais jamais y arriver avec le pied sur le frein.

Je veux? J'essaie.

Je désire? Je vais chercher.

C'est tout.

On verra bien ce qui arrivera.

Au pire, Super Manège bousille pour de bon ma Canon Power Shot SD1000.

Au mieux, j'ai une photo irréelle d'un moment inoubliable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire