dimanche 13 juin 2010

La vitesse.

Le cran. L'agilité. La force. La souplesse. La ténacité. La technique. La sagesse de savoir s'économiser.

Mais surtout l'endurance.

L'endurance quand l'eau est glacée et qu'on a envie de hurler de douleur. Quand les genoux grincent. Quand les hanches élancent. Quand la sueur vient nous brûler les narines. Quand le soleil nous plombent sur les épaules. Quand les quadriceps sont tellement bandés qu'on n'arrive plus à s'asseoir.

Le sport, c'est pour les maso.

Et les addicts de l'adrénaline.

Mais la gratification est sans borne.

On en veut toujours davantage, pendant plus longtemps. Il faut y aller plus fort, il faut que ça fasse plus mal. Faut perpétuellement aller au-delà de ce qu'on connaît déjà. On cherche à avoir peur de franchir ses limites, de perdre le contrôle de soi. On anticipe l'effort avec une excitation intenable. On veut tuer la tête et s'oublier complètement dans son enveloppe charnelle.

Vous me voyez venir avec mes insinuations nullement subtiles?

Ben, c'est pareil.

Avec les mêmes endorphines à la fin.

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