vendredi 8 janvier 2010

Je savais déjà que rien n'est éternel.

Je sais maintenant que tout a une fin.

En fait, je l'ai toujours su mais je l'occultais.

Comment vivre sinon?

J'oscille entre deux émotions pour finalement n'en éprouver aucune. Je ne sais plus ce que ça me fait de le savoir. Ou de me le rappeler.

Ça tourbillonne tellement vite dans ma poire. Je cours, je nage, je roule, je bois, je dors, je lis, je prête, je mange, je pense...

Je suis toujours en train de courir après quelque chose. J'occupe mon disque dur afin qu'il ne défaille pas. Mon amie Bambou appelle ça la peur du vide.

Puis parfois, je déclenche.

C'est juste à ce moment-là que je m'arrête; je capte donc je fige.

Est-ce que Val le sait?

Ou est-ce qu'elle le savait au moins quand ça comptait?

Et l'autre qui s'est tout de même donné la peine de ce décalque, il en pense quoi maintenant?

Est-ce qu'on sait vraiment le savourer quand ça arrive ou est-ce qu'on en oublie l'éphémère?

Je sais bien que je ne tuerai jamais ce que mon amie Nathalie appelle ma belle naïveté. Et c'est tant mieux je suppose. C'est grâce à elle que j'arriverai à oublier toutes les conneries qui me tenaillent en ce moment.

Allez, je vous laisse mijoter là-dessus, je vais aller courir pour rattraper quelque chose d'autre...

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