vendredi 22 janvier 2010

Ça c'est la jolie laitière qui se trouvait dans ma galette des rois.

Une superbe amie, mi-Française, mi-d'ici m'a offert ce beau gâteau raisonnable la semaine dernière, se disant que je ne devais rien connaître de cette tradition peu répandue au Québec.

Comme dab, elle a fait mouche. Ça ne me disait à peu près rien, ça m'intriguait et j'avais évidemment envie de cette nouvelle saveur.

Bon, dans mon cas, il n'y avait pas de couronnement d'envisagé, si bien qu'à ma 4e dégustation j'ai failli me péter une dent lorsque je suis finalement tombée sur le concept derrière la galette en question... En fait, quand on m'a dit que ça contenait une fève, je m'attendais à un haricot rouge...

Allez-y, riez.

L'Épiphanie, c'est une tradition. J'allais dire «une tradition à découvrir», mais ne serait-ce pas un peu trop paradoxal???

Donc, je vous résume bande d'incultes-impies de mes semblables:

La fête des Rois, c'est la fête des Épiphanes (Épiphanie); c'est l'espoir d'un retour d'un ensoleillement qui sortira les dépressifs saisonniers de leur marasme. C'est le deadline de 12 jours suivants Noël qui nous permet d'enfin constater qu'il y a de l'espoir pour la classe ouvrière qui sort de l'usine à 16h30 dans la grosse noirceur hivernale.

C'est jolie comme tradition, non? Ça me donne envie d'envoyer promener toutes les autres fêtes car lorsqu'on en connaît finalement le sens, on se dit que l'Épiphanie est toute désignée pour le pauvre Québécois qui se débat avec sa nordicité si peu assumée...

Alors voilà, normalement une tradition, ça se perpétue de génération en génération. Mais grâce à ma superbe amie, j'ai décidé de devenir une génération spontanée et d'adopter l'Épiphanie.

On peut même pratiquer la favophilie. Ça sonne pervers, non?

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