lundi 28 décembre 2009

Comment fait-on pour mettre 200 personnes dans sa poche?

Steve ici, il sait y faire. Cependant, je doute qu'il ne se soit jamais consciemment fait la remarque; qu'il soit arrivé à un calcul lui permettant d'obtenir ce résultat. Je pense qu'on sait y faire ou non.

Il y a des gens qu'on manipule, d'autres qu'on va tout simplement charmer. Si on est un petit cul de 30 ans de Victoriaville P.Q. et qu'on s'attend de la vie à rien de moins que de mettre du pain sur notre table par le biais de chansons d'amour, sans réveil-matin branché à 6h30 5 jours/sem, sans autobus bondés, sans client frustré à l'autre bout du fil, on a intérêt à être doué...

Bon d'accord, Steve est rendu au stade du public conquis depuis belle lurette. Ça ne le dispense pourtant pas de devoir poursuivre l'opération charme s'il veut continuer à s'offrir un beau multi-grains à peine défourné à la boulangerie du coin.

La discussion est toute fraîche dans mon disque dur: dans la vie comme au hockey (bon, je sais que c'est une vieille référence de pub télé des années 80, de Quick je crois; m'en fous) on joue tous une game. Tu m'es utile, je vais donc te l'être, ou à ton beau-frère. On se sert les uns des autres. On veut arriver à une fin, tant mieux si c'est donnant-donnant ou si mon plaisir fait aussi le tien.

Bref, on manipule. On peut aussi appeler ça du charme si l'autre est conscient et consentant à être manipulé...

L'homo sapiens, dans de grands élans visant sa survie, déploie tout un arsenal de stratégies afin d'être le primate toiletté et non celui qui toilette. Je ne crois pas que ce soit si répréhensible, c'est simplement un signe d'adaptation. Survival of the fittest. Pas très charitable tout ça, mais bon, quand est-ce que la nature s'est avérée l'être???

Pour Steve, ça devrait aller pour un petit bout; il vend du rêve, de la magie, des petits nuages sur lesquels on peut se réfugier béatement l'espace de quelques heures...

Pour nous, tous les zombies du métro, on a intérêt à ramer afin de trouver les bons boutons où peser.

Sinon, c'est le pain tranché qui nous guette...

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