mardi 26 avril 2011

Et parfois il me dit:

puis là, ça devenait plate, alors je me suis dit «ok, je me réveille là».

Autant d'homo sapiens que d'expériences oniriques possibles. Mais j'avoue que ça c'est du contrôle monsieur.

Je n'ai jamais saisi cette demi-mesure du sommeil. Je dors ou je ne dors pas.

Mais certaines gens arrivent à flotter entre les deux mondes.

Ou y restent coincés, c'est selon l'agréable de l'expérience.

J'ai un ami qui m'a raconté s'être levé un matin, s'être douché, rasé, nourri et c'est seulement lorsqu'il franchit le seuil de sa porte qu'il se rendit compte qu'il n'était que 4h quelques du matin.

Je le trouve bien fascinant ce monde où nous ne sommes plus. Ce monde où l'on se réfugie complètement dans notre tête. Ce monde où l'on devient une grosse masse inerte, complètement atone.

Ce monde où une bête complètement farouche nous gifle avec n'importe quoi. Lorsqu'elle nous flanque en pleine poire tout ce qu'on nie ou qu'on souhaite oublier. Lorsqu'elle joue de symboliques embarrassantes ou douloureuses pour nous confronter ou nous forcer à accepter l'évidence.

Lorsque la bête nous offre un maelström d'anecdotes domestiques semi-digérées qui font en sorte qu'on se réveille hilare devant tant de conneries.

Ou lorsqu'on se réveille épuisé d'avoir colporté des heures durant toutes nos obsessions du moment.

Ou en larmes, exposé à trop de cruauté.

Ou cruellement seul, après de fabuleux ébats inachevés.

bonne nuit, si jamais ça vous repose.

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