vendredi 22 avril 2011



J'aime infiniment cette ville.

Il n'y a que coincé entre son President Kennedy et son de Maisonneuve qu'on peut entendre sa descendance, ivre de joie, gueuler «come on and swing, it's free!».

Mon Montréal est une cité d'électrons libres.

Rire à s'en défoncer les poumons, swinger comme s'il n'y avait pas de lendemain, au risque de finir écrasé sous un char.

Dans mon Montréal sale et puant, froid et malfréquenté, l'art est dans la rue, livré à celui qui veut bien en abuser.

Un piano, un xylo, une guitare, ça dépend où on s'asseoit.

C'est juste génial, livré sans cérémonie à tous ceux qui sont encore capables de sourire devant des étrangers.

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