lundi 10 octobre 2011

Dis-moi quelque chose de gentil puis ignore-moi 3 jours.

Trouve tous les prétextes du monde pour te montrer la tête pour ensuite te faire désirer indéfiniment.

On dirait qu'en amour, il doit toujours y avoir un vainqueur.

Un des deux qui se croit convaincu d'avoir les meilleures cartes et qui se donne conséquemment le droit de torturer l'autre à l'aide de sous-entendus vagues, de phrases clés dans des discours anecdotiques, de situations hypothétiques drôlement de contexte.

Juste de quoi déstabiliser l'adversaire.

Et l'inquiéter un peu.

Parce que disons-le clairement: l'amour, c'est de la stratégie.

Montrer juste un peu son jeu.

Rendre l'autre nerveux en lui bouffant quelques pions dans le dessein ultime de venir se coller sur sa reine.

Le piéger, l'ensorceler.

Le titiller.

Rêver de la capitulation sans jamais savoir où et comment elle viendra.

La capitulation de l'autre, bien entendu.

On ne dit pas une «conquête» pour rien.

Parfois, j'en ai marre de jouer.

J'ai juste envie de lancer le damier par terre, de déclarer forfait et de poser ma tête sur son épaule.

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