dimanche 3 juillet 2011

ll y a trois milliards de clichés possibles à balancer à propos du temps.

Pas de soucis, je vais vous épargner ça.

Ce matin, à 8h34, les pieds dans le fleuve, je l'ai arrêté.

Vous ne le savez probablement pas mais il n'était que là, juste pour moi, à ma merci, à mon service.

Il attendait que je lui donne le feu vert pour continuer.

Évidemment, comme nous n'avons pas d'autres repères que les siens, je ne saurais pas chiffrer son attente.

J'en avais marre de toutes ces choses qui m'échappaient. Je voulais faire fi d'un contexte. Je n'avais pas envie que la trotteuse n'embrouille le ménage que je faisais dans mes pensées.

Alors, j'ai décidé de me foutre de lui et convenir qu'il n'existait plus. Il n'y avait plus de vagues, plus de bruits, plus rien pour me perturber ou m'étourdir.

J'ai fait cette image pour vous montrer comment on procède. On déclenche et ensuite on ignore franchement tout.

On le prend, au lieu d'être pris par lui, c'est tout.

Maintenant, il peut continuer à faire toutes sortes de conneries...

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